Le café à l’orientale
Une préparation ancestrale
Il
est l’une des boissons les plus consommées des Balkans jusqu’au Moyen-Orient.
Si le café apparaît dès le XVe siècle dans cette région du monde, c’est
l’empire Ottoman et sa méthode de préparation « à la turque » qui le
rendra populaire dans les années 1640. Néanmoins, selon les pays, le café
oriental change d’appellation pour devenir par exemple « à la
grecque » ou « à la chypriote ».
Décoction
non filtrée et généreusement sucrée, le café à l’oriental relève d’une
technique de préparation ancestrale, à l’aide d’une Ibrik (le nom peut
varier selon les pays). Ce pot à café est un récipient typique en cuivre ou en
laiton, au fond large et col étroit avec un bec verseur et un long manche. Le
secret d’un café oriental parfait réside dans la mouture : elle doit être
fraîchement torréfiée et extra fine, effet « sucre glace ». Pas
d’Ibrik dans les placards ? Une petite casserole conviendra très
bien ! Un volume d’eau, quelques cuillères de café, du sucre et un peu de
patience… Le café est prêt. L’astuce : l’aromatiser avec quelques graines
de cardamome écrasées et ajouter un peu d’eau froide en fin de cuisson pour
aider le marc à retomber au fond !
NB : En 2013, le café
turc a été inscrit par l’Unesco sur la Liste représentative du patrimoine culturel
immatériel de l’humanité.